on ne dit plus trop surdoués mais enfant précoce, ainsi que me l'a fait remarquer une maman, il y en a quelques uns qui
sont passés par chez moi, mais je ne prétends pas du tout que ce soit grâce à moi.
ils m'ont fait me poser des tas de questions.
J'ai vu des enfants extrèmement affectueux précoces, et ils ont senti le changement de prise en charge à l'école maternelle. aux dernières
nouvelles ils ont sauté des classes, mais c'est loin d'être facile.
quand on est parent d'enfant précoce, l'anxiété du futur prend le pas sur la fierté.
c'est intéressant toute la diversité dans les profils, la dyslexie aussi et comment on peut l'apprivoiser, les solutions que l'on
peut mettre en oeuvre juste pour que l'enfant soit heureux.
je pense que le système éducatif actuel n'est pas opérationnel, je trouve qu'il faut tout remettre à plat, ça n'a rien à voir avec les
enseignants mais avec l'administration publique, lien. et c'est aussi pour ça qu'en amérique
on développ le homeschooling, car les enfants ne sont plus pris en charge par l'éducation nationale comme les parents le souhaiteraient. quand on n'a pas ce que l'on veut, on fait comme
on le peut.
Statistiquement, il y aurait un ou deux enfants intellectuellement précoces par classe, mais très peu d’entre eux sont identifiés surtout lorsqu’ils sont en échec scolaire.
MIGUE MARIOTTI
Si la prise en charge des surdoués relève encore de la confidentialité, l’Anpeip qui leur consacre un colloque cherche à faire bouger les représentations que porte
sur eux la société.
.....C’est parce qu’elle avait été, elle-même, enfant précoce en rupture avec le système scolaire que cette mère de famille n’a jamais lâché l’affaire et ira jusqu’à obtenir un
saut de classe pour son enfant, malgré des résultats scolaires passables. 50% des enfants précoces sont considérés comme de mauvais élèves à l’issue de la troisième et cela
concerne particulièrement les garçons.
Des enfants souvent en décalage ......... « Ils sont souvent en décalage
avec les autres. En classe à force de vouloir essayer de maîtriser l’essentiel, ils en oublient l’essentiel. » .......Michèle Simoni a été soulagée lorsqu’elle a obtenu le
diagnostic de son enfant. Même si aujourd’hui il n’est pas franchement dans les têtes de classe, c’est un adolescent épanoui.
L’échec et les troubles liés à la précocité ne relèvent pas de la fatalité. « L’important est d’attirer l’attention des parents, des institutions par rapport au mythe et à la
représentation erronée que l’on a de ces enfants. Ce ne sont pas des enfants qui ne sont pas quantitativement plus intelligents, mais ils fonctionnent avec une intelligence
quantitativement différente, sur le plan affectif, ils sont d’une extrême sensibilité, avec une réactivité émotionnelle plus développée. Ce qui va être une broutille va
déclencher un cataclysme émotionnel chez eux. »
.............Des cours pas adaptés à leur mode de fonctionnement On estime à un
peu plus de 2% le nombre d’enfants précoces scolarisés. A l’échelle de la France c’est beaucoup, pourtant, la recherche avance peu sur le sujet. Cependant, grâce aux progrès des
neurosciences, on est parvenu à mieux comprendre le fonctionnement de leur cerveau. « Ils sont décalés, ils sont comme des myopes à qui il faudrait ajuster la vue », ajoute la
psychologue.
Même si des textes de loi et des circulaires de l’Education nationale existent, les associations ont souvent seules fait beaucoup pour la prévention. Mais est-ce parce que ces
troubles de l’apprentissage réclament une prise en charge différenciée et n’intéressent pas les labos pharmaceutiques que ces enfants peinent à être reconnus ?
Chef d’établissement dans le privé, Jean-Marc Dantony avait été un des premiers à ouvrir des cours spécialisés. Il était parti du constat que le plus souvent ces enfants étaient
scolairement en échec parce que les cours n’étaient pas adaptés à leur mode de fonctionnement. « Cette pédagogie différenciée marche parce qu’on utilise tous les moyens pour y
parvenir et que cela dépend de la volonté des enseignants. » Chaque année, l’institution de Jean-Marc Dantony refuse une cinquantaine d’enfants. Une question de moyens et de
méthode pour ces enfants qui sont brillants en terme de QI, mais pas en terme de résultats scolaires.
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CATHERINE WALGENWITZ
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