4 Juillet 2012
lundi soir, j'ai eu un malaise avec une crampe à l'estomac qui tournait dans le dos, le souffle coupé pendant 20 mn. et puis c'est parti et puis c'est revenu. j'ai fait le 15 et à minuit la nounoupascale se faisait perforer les veines à l'hôpital d'Albertville.
Pas de bol, justement le lendemain une des mamans commençait son nouveau job, c'était son premier jour et pour rien au monde je ne voulais lui causer du tort, de même qu'aux 3 autres familles d'ailleurs. disons que pour une le jour était marqué en rouge.
alors je n'ai pas voulu rester pour poursuivre les examens, j'ai signé une décharge. A 2h30 j'étais chez moi, à 5h30 je téléphonais à une infirmière pour qu'elle vienne bien me faire un controle 6 h après celui (positif) qui devait confirmer ou infirmer la réalité d'une crise cardiaque.
C'est fini je ne ferai plus jamais ça. la prochaine fois que je suis malade, je me soigne d'abord et j'avise après.
faites-en autant.
parce que mardi matin, j'ai passé l'aspirateur, mais je n'étais pas rétablie vraiment et quand j'ai pris mon petit déjeuner, les nausées sont revenues si fort que j'ai compris qu'il fallait que je retourne à l'hôpital.
J'ai du appeler les familles au dernier moment.
parce que je voulais tant bien faire que j'ai repoussé au maximum.
du coup les parents ont moins de temps pour s'organiser.
La prochaine fois, je m'y prendrai différemment surtout qu'aux urgences ils m'ont bien répété que les cimetières sont pleins de gens que l'on croyait irremplaçables.
La morale de mon histoire, c'est que je vais très bien puisque la mauvaise graine ça
ne se tue pas comme ça. j'ai une fois de plus eu beaucoup de chance. décidément j'ai encore eu cette sensation de mort imminente. j'ai été extrèmement entourée par mes proches et réconfortée par mes employeurs. Le personnel tant de jour que de nuit aux urgences est chaleureux et extrèmement compétent. J'ai eu un bilan poussé jusqu'au scanner abdominal pour dépister une embolie pulmonaire: rien.
Ce n'est pas anodin de regarder ce qui se passe autour de nous au moment où tout peut basculer. surtout quand on s'en sort avec une pirouette !
il faut mettre dans un coin connu de vos proches les numéros de téléphone de vos employeurs parceque là à 2h du matin j'étais incapable d'expliquer à mon mari comment trouver dans mon téléphone les numéros des parents. personne ne savait les noms de famille exacts parmi mes proches ni les adresses.
il faut demander aux parents qui signent un contrat de se préparer une solution de rechange dans le cas de d'hospitalisation d'urgence de la nounou, qui pour relayer ?