réfléchir avant d'offrir...

09/08/2011 11:42

Une carte choisie et quelques mots: c’est le coeur qui parle.

Proposer un service

: emmener les plus grands à la piscine, apporter un gâteau ou un plat complet, passer une heure à bavarder, elle sur le canapé (avec bébé si c’est un cadeau de naissance), vous à repasser, rajouter sur votre liste de courses, la sienne, lui demander ses urgences et en choisir une pour lui permettre de récupérer en sommeil.

Offrir quelque chose que vous avez fait de vos mains

Offrir un jeu ou jouet (en bois) qui se transmettra

Offrir quelque chose d’utile à toute la famille

Offrir un livre

Se regrouper

Sans oublier d’abonner à 'L’enfant & la vie'.

Et si vous avez offert, ou qu’on vous a offert quelque chose que vous avez apprécié, faites-nous en part.

Anne Betting 3

L’effort, un cadeau.

E ffort = plaisir = croissance

Il faut sacrifier de l’énergie, transpirer, parfois savoir attendre, pour goûter au plaisir.Ce point de vue est difficile à croire et à exercer dans un contexte de société où le plaisir est d’abord dans le non effort. Il y a,à mon sens, quelque chose de pervers à associer le plaisir à l’action de ne rien faire ou/et de consommer. Cet appel à rien, ce "non- art" de vivre abrutit, dégoûte de soi et de ses journées, où et qui que l’on soit.

A ppeler les enfants à se dépasser en commençant par nous

Notre manière de vivre témoigne naturellement de nos propres dépassements. Ils nous rendent crédibles et nous donnent une autorité naturelle dans la relation à nos enfants. Leur proposer un "plus", les inviter à du neuf (savoir être directif quand il le faut en appuyant sur le bouton de télévision à leur place) une heure par jour ou davantage et c’est, du coup, l’enfant qui met le monde habituel à part, s’émerveille, se concentre, crée, agit et construit sa liberté.

D es «Non» libérateurs

L’ expérience de la frustration conduit l’enfant vers une nouvelle et grande étape, celle de l’âge adulte.

Ne pas céder aux appels pressants

N’oublions pas que l’environnement médiatique suscite presque à tout instant l’appétit de l’enfant et du jeune et ceux-ci y sont très sensibles. Il est nécessaire de

ne pas céder à ces appels de surface et à rester ouvert pendant la douleur de la crise de manque qui découle de notre «Non»

.

Car sans Play station ou sans forfait internet illimité, sans réserve de barres glacées au congélateur, l’enfant peut survivre et même vivre. Mais en sommes-nous sûrs? Et sommes-nous disposés à beaucoup de fermeté et d’amour si notre enfant est très tenace et encerclé de copains ou cousins qui font pression?

C’est par notre fermeté que l’enfant pris au piège du tout «tout de suite sous peine de mort!» prend du recul, lâche prise et fait l’expérience qu’il est finalement encore en vie!

Après les tempêtes, je peux souvent constater que l’enfant, libéré de sa dépendance, quitte sa sensibilité de surface pour goûter à un ressenti plus profond en lui, qui le rend heureux.

Rester dans les limites du budget et dire non à certains rêves parce qu’ils ne sont pas réalistes ou parce qu’un autre projet mobilise la famille ou qu'un achat est incontournable.

Le principe de réalité est là sans cesse à travers les limites de l’argent et il se rappelle à nous par la frustration qui va avec.

Nous avons décidé d’un grand voyage, nous ouvrons une cagnotte. L’attente du cadeau peut durer sept ans! Patience, cependant c’est si lointain que parfois l’un

ou l’autre le remet fortement en question. Le lave-linge nous lâche, dommage on achètera une nouvelle tente de camping l’année prochaine.

Être fidèle à notre éthique personnelle et de couple

Certaines demandes de nos enfants sont contraires à nos convictions intérieures. Y consentir serait se mentir à soi-même.

C’est alors un non ferme car il n’y a pas de concession possible et parce que l’enfant n’est pas en état de dialoguer (ni nous non plus d’ailleurs!) à ce moment là.

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Dossier

D écider de laisser faire aussi quelquefois

«Cool maman, détends-toi un peu et bois de la bière en regardant un film stupide, ça fera du bien à tout le monde.»

Il m’arrive de me taire quand je vois l’un ou l’autre manger soudain toute la plaque de chocolat ou traîner plusieurs heures d’affilée, ou partir en hiver avec des chaussures en toile en assurant qu’il n’y a pas mieux pour les pieds, ou face à une fréquentation qui ne nous plaît pas, mais qui lui demandera du temps pour en vérifier la teneur.

C e que je souhaite vous offrir

On n’a rien sans rien et la vie c’est pas rien!

Faut-il offrir un cadeau par surprise ou écouter leurs souhaits?

L’un de mes enfants est passionné par quasi tous les films et toujours prêt à enregistrer (tout et n’importe quoi.), je lui offrirai un guide du septième art qui le documente et éveille son sens critique.

Un autre parle d’avoir des oeufs et regarde vivre la nature, pourquoi pas lui offrir une poule?

Mais qui construira l’enclos?

En les écoutant, en les regardant vivre, plein d’idées me viennent pour chacun d’eux: des poissons, un bonsaï, une trottinette, les livres de Tolkien en collection de luxe, un chat (mais moi je n’y tiens pas), une chaise qui pivote… Cette année les cadeaux seront des surprises. Ils adorent, pas vous?

Se faire attentif, en les regardant vivre.

Cela passe par des petites choses comme l’achat de son fromage préféré et qu’il est le seul à apprécier.

Certains enfants expriment toutes leurs envies haut,fort et souvent, ils "veulent" un objet par page de catalogue de jeux, d’autres parlent peu.

Noter

Les Kapla

Planchettes de bois à la mesure parfaite. Dès l’âge de 3-4 ans et pour toujours. Chez nous trois enfants, trois boîtes. Matériau très investi pour qui sait éteindre télé et ordinateur. Thomas, 13

ans à l’époque des faits, passionné de jeux sur ordinateur, a construit chez nous de

13h30 à 18h30, avec une pause de dix minutes. Il détient le record. C’est coûteux mais c’est pour toujours.

Et aussi:

> un jeu de dada

réalisé sur plaque de bois (isorel), avec peinture, pyrogravure, collages et vernis.

N’est-il pas enchanté de recevoir

une lampe de poche?

Et ce n’est que le point de départ d’une nuit sous la tente à quelques kilomètres de la

maison avec papa rien que pour lui.

Et bien sûr

des livres et des cédéroms

.

Les critères à garder en tête: qu’ils laissent le temps de rêver, de chercher,

d’apprendre et de créer, donc d’être acteur, bien qu’assis devant l’écran ou avec

un livre à la main…

Éveil et jeux, bonne sélection

,

‘L’enfant & la vie' www. eveiletjeux. com

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noter leurs centres d’intérêt et les idées qui émergent dans un petit carnet pour ne pas oublier: c’est une manière simple de mieux les connaître et de tomber pile lors des occasions qui ne manquent pas.

Odile Anot

・ｯ

et transmettre à mes enfants, le voilà cette fois, résumé en quelques mots:

Je crois qu’ils ont raison et si cela reste rare alors c’est plutôt bon.

Parce que l’on sent que c’est mieux comme ça, il faut alors lâcher prise sur certains points en mettant un ordre de priorité. Car nos enfants ont besoin de compenser les contrariétés de leur vie et les frustrations,nombreuses qu’ils éprouvent. Nous ne savons pas tout.

«Maman j’ai tondu, tu m’paies! –Ah ça non!»

A vant d'offrir des cadeaux

à nos enfants , sans complexe, pour un achat plus conséquent. pour les parents ou pour les enfants:

le dernier livre que vous avez trouvé formidable avec une dédicace ou partir des séries classiques: 'Père Castor' chez Flammarion, 'Premières découvertes'

chez Gallimard, 'Livres de contes d’une région ou d’un pays' chez Gründ. 'Série histoire' chez Mango ou la sélection trimestrielle de 'L’enfant & la vie'.

: bol acheté chez un potier, porte-manteau, miroir qui pourra être fixé à la hauteur des enfants, vase, pied de lampe, etc.

au fil des générations sans vieillir. toise en bois pyrogravée, coussin tissé, pull tricoté, petit meuble peint, confiture ou pain maison. Mettez à profit vos compétences manuelles même modestes.