1 Mai 2011
Edgar Morin affirmait que l'autonomie est faite d'un tissu de dépendances.
C'est à partir de la reconnaissance des transmissions, des appartenances, puis de leur critique que l'autonomisation est possible.
en ce moment je lis "s'auto-analyser soi-même", et c'est fou ce que je pourrais coucher sur un petit cahier de ce que je ressens dans mon coeur.
des questions sur ce qui m'a plu ou pas dans ce que j'ai hérité de ma famille et de mes rencontres.
On ne choisit pas notre famille, on la subit, jusqu'à un certain point, si on prend conscience de ce que nous ne voulons pas reproduire sur nos enfants, il suffit de l'écrire sur un cahier sans se chercher d'excuses ni faire semblant. ni trouver d'excuses à ceux que l'on aime. ni jouer au psy ni pour soi ni pour les autres.
quelque temps plus tard, il faut relire les pages et essayer comme un détective de relier des émotions entre elles, il y a des explications à tout, seulement quand on vit à 100 à l'heure on n'y pense pas.
ce qui est grave c'est de vivre à 100 à l'heure sans faire de pause pour faire des bilans de notre équilibre psychique et reporter n'importe quel modèle en héritage à nos enfants.
il n'existe pas de modèle parfait.
c'est bien pour ça qu'il faut bien savoir d'où l'on vient, regarder ce que l'on a reçu en éducation, et s'autoriser à critiquer, le bon et le mauvais, pour pouvoir seulement devenir autonome, nous libérer de notre famille et de son pouvoir, être libre de vivre notre vie, celle que l'on se veut.
à méditer.